Souvent appelée épargne de précaution, l'épargne résiduelle est devenue un critère important pour les banques lors de l'évaluation des demandes de prêt immobilier. Contrairement à l'apport personnel, qui est la somme que l'emprunteur investit directement dans l'achat, l'épargne résiduelle représente les fonds restants après avoir financé l'acquisition d'un bien immobilier. Cette distinction est essentielle, car elle permet aux banques de mieux évaluer la capacité de remboursement des emprunteurs en cas d'imprévus financiers.
Quelques lignes sur l’épargne résiduelle
L'épargne résiduelle est le montant que l'emprunteur conserve après avoir effectué son apport personnel et payé les frais liés à l'achat immobilier à Morlaix. Par exemple, si vous achetez un bien à 200 000 euros et que vous avez 50 000 euros d'épargne, vous pourriez décider de faire un apport de 20 000 euros pour couvrir les frais de notaire et autres dépenses. Cette marge vous laisserait avec 30 000 euros d'épargne résiduelle, une somme qui pourra vous aider à faire face à des imprévus.
Pourquoi l'épargne résiduelle est-elle importante pour les banques ?
Les banques scrutent l'épargne résiduelle pour évaluer le profil financier de l'emprunteur. Elles se posent des questions sur la gestion des finances de l'emprunteur : a-t-il des économies régulières ? A-t-il des comptes d'épargne dans plusieurs établissements ? Ces éléments sont déterminants pour établir si l'emprunteur est un gestionnaire prudent de ses finances, ce qui est particulièrement important dans un contexte économique incertain.
En général, les banques exigent que l'épargne résiduelle soit d'environ 10 % à 30 % du montant total du prêt. Ces pourcentages représentent souvent une année de mensualités, un matelas financier qui rassure les prêteurs sur la capacité de l'emprunteur à faire face à des aléas de la vie.
Les implications de l'absence d'épargne résiduelle
Ne pas disposer d'épargne résiduelle peut compliquer l'obtention d'un prêt immobilier. Bien que certaines banques puissent prêter sans cette épargne, cette situation pourrait se traduire par des taux d'intérêt moins favorables ou même un refus de financement. Les établissements financiers considèrent l'épargne résiduelle comme un indicateur de la solidité du dossier de l'emprunteur.